Janvier de l’année 2012, Le Mali est envahi et entre en guerre contre les forces obscurantistes (MUJAO, Ançar Dine, AQMI) et leurs alliés: les groupes armés indépendantistes (MNLA, HCUA, MAA, etc.)

Ibrahima Boubacar Keita entre en campagne en juillet 2013, il va devoir rassurer les populations sur la possibilité d’un retour à une paix complète dans le pays. C’est une campagne émouvante car au sortir du plus fort de la guerre, les populations se sentent plus que concernées, même les enfants ont grandi plus vite et leurs visages sont fermés.

Le clivage Nord Sud, courant dans les pays d’Afrique autrefois découpés par les pays colonisateurs, a divisé profondément et fragilisé encore plus les cohabitations ethniques.

J’ai suivi pendant une quinzaine de jours, à travers le pays, la campagne d’IBK.

In January 2012, Mali is invaded and goes to war against the obscurantist forces (MUJAO, Ançar Dine, AQIM) and their allies, the armed independence groups (MNLA, HCUA, MAA, etc.)

Ibrahim Boubacar Keita enters the campaign in July 2013, he will have to reassure the populations on the possibility of a return to a complete peace in the country. It is a moving campaign because at the end of the war’s height, the populations feel more than concerned. The children have grown up faster, their faces are impenetrable.

The North-South division, common in African countries whose borders were drawn by colonial powers, has deeply divided and further weakened ethnic cohabitation.

For a fortnight, I followed the IBK campaign across the country.