2009 – Rites initiatiques chez les Bassari, Sénégal Oriental
Exposition Dakar Women’s Group 2012

« Marie JAMPY BARON a établi sa résidence il y a plus de vingt ans à Dakar d’où elle sillonne l’Afrique de l’Ouest, Canon EOS en bandoulière. Montant sa tente sous le manguier d’un village ou trouvant refuge dans la classe d’une école de brousse quand un déluge tropical se déchaine, partageant ses boites de pilchards et de vache qui rit avec ses hôtes souvent démunis, elle garde le sourire. Et, en retour, c’est un sourire d’enfant qu’elle recueille, le noble visage d’un vieillard ou le geste fugace d’une femme occupée à ses tâches quotidiennes. Des jeunes initiés Bassari, à la frontière de Guinée, aux diseurs de choses cachées dans le Lobi au Burkina Faso.

Elle rapporte les images d’une réalité africaine immuable, derniers remparts de sociétés qui résistent aux attaques d’une modernité envahissante. Elle fixe des paysages, des lumières, des scènes, des tableaux. Au retour de ses expéditions, elle construit une œuvre personnelle, façonne ses clichés, agrandit le détail d’un corps ou d’un visage, en extirpe les pixels à minutieuses et habiles touches de sa souris pour créer une version moderne d’un tableau pointilliste à la Seurat ou d’une peinture hyperréaliste ».

Par BERTRAND GOY – membre de la Société de Géographie et de la Société des Africanistes

PHOTOS prises avec Canon EOS 50 D, objectif Canon 17-85,
Objectif Canon 70-200 F 2,8L

2009 – Initiatory rituals among the Bassari, Eastern Senegal
Dakar Women’s Group 2012 Exhibition Marie JAMPY BARON established her residence more than twenty years ago in Dakar from where she travels across West Africa, with Canon EOS on her shoulder. Pitching her tent under the mango tree of a village or finding refuge in the classroom of a bush school when a tropical deluge breaks out, sharing her boxes of pilchards and Vache qui rit with her often poor hosts, she keeps a smile on her face. And, in return, she captures a child’s smile, the noble face of an old man or the furtive gesture of a woman busy with her daily tasks. From the young Bassari initiates, on the border with Guinea, to the people who say hidden things in the Lobi in Burkina Faso, she brings back images of an unchanging African reality, the last bastions of societies who resist the attacks of an invasive modernity.

She shoots landscapes, lights, scenes, paintings. When she returns from her expeditions, she builds a personal work, shapes her shots, enlarges the detail of a body or face, pulls out the pixels with meticulous and skillful clicks of her mouse to create a modern version of a pointillist painting in the Seurat style or a hyper-realistic painting.

By BERTRAND GOY – member of the Geographical Society and the Society of Africanists

Photographs taken with Canon EOS 50 D, Canon 17-85 lens,
Canon 70-200 F 2.8L lens